Cyril Villalonga, président et co-fondateur de First Personal Xperience, nous explique l’importance de la culture générale technique pour mener à bien un projet.
Cyril a créé sa start-up First Personal Xperience il y a maintenant deux ans et demi. Ce laboratoire d’usage travaille autour de l’entertainment à travers les nouvelles technologies. Son but ? Construire des expériences immersives en créant des attractions qui présentent des particularités technologiques, conceptuelles ou comportant des effets spéciaux.
First Personal Xperience compte aujourd’hui une équipe de cinq personnes à temps plein, qui exercent des métiers liés à l’administratif, la conception, ou encore la coordination. Lors de la création d’une attraction, la start-up peut faire travailler jusqu’à 45 personnes pendant plusieurs mois. Leurs profils sont extrêmement variés : maquilleurs, électroniciens, plasticiens, créatifs, techniciens, artisans, ferronniers, spécialistes en réalité virtuelle…
L’équipe socle se doit donc d’être totalement polyvalente et touche-à-tout pour être capable de dialoguer avec une telle diversité de professionnels. Cyril résume très bien ce besoin :
« Je pense qu’aujourd’hui les compétences que l’on recherche le plus sont celles d’un chef de projet, qui en dehors des softs skills de base, se doit d’avoir une très bonne culture générale technique. »
Par exemple, sur les projets de réalité augmentée de FPX, la personne en interne doit être en mesure d’obtenir rapidement les informations liées aux langages de programmation et aux contraintes techniques, à défaut de maîtriser ces domaines. C’est pourquoi la culture générale technique et la transversalité sont des qualités primordiales pour mener à bien un projet. Il ne faut pas non plus négliger l’esprit d’initiative. Cette qualité découle directement des deux précédentes : en comprenant les enjeux de tous les maillons de la chaîne, y compris celui de l’utilisateur final, un profil généraliste peut aiguiller les spécialistes dans telle ou telle direction.